Après 2 belles journées bien remplies à Moscou, nous voilà en route pour Saint-Pétersbourg. Nous avons décidé de consacrer 4 jours pour cette ville riche en visites culturelles et historiques. Pour nous rendre à Saint-Pétersbourg nous avons utilisé le train reliant les 2 villes. Voici la suite de notre carnet de voyage en Russie :
En route pour Saint-Pétersbourg
Après 7h de train couchette, nous arrivons en gare de Saint-Pétersbourg. On descend du train sans trop savoir si on est bien arrivé car on ne comprend toujours pas le cyrillique ! Arrivés dans le hall de gare, on se dirige vers le métro (station Sadovaya). Ici, ce ne sont pas des cartes de métro mais des pièces que l’on achète au guichet ou en distributeur. Le prix d’un voyage est moins cher qu’à Moscou.
- J’explique d’ailleurs le fonctionnement du métro à Saint-Pétersbourg sur ce lien.
Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel (Grand Mark Hotel), nous nous dirigeons sur les quais pour trouver un point de vente pour le trajet Saint-Pétersbourg – Peterhof en hydroglisseur. C’est en face du musée de l’ermitage que nous prenons nos billets et patientons une bonne demie heure pour le prochain départ. Le trajet dure environ 40minutes.
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Peterhof, c’est un peu le « Versailles Russe ». Il parait que Pierre le Grand, après avoir remporté la victoire sur les Suédois en 1709 et en ayant vu Versailles, s’est mis en tête d’avoir un plus grand palais chez lui et en ordonne la construction! Vers 1714, les travaux de construction commencent et il séjourne même dans la maisonnette Monplaisir le temps des travaux! Versailles a son Apollon, Peterhof son Neptune.
Arrivés à Peterhof, nous longeons le canal maritime qui permettait aux tsars d’arriver en bateau du Golfe de Finlande jusqu’au Grand Palais. Au bout de ce canal se trouve la grande cascade qui est composée de 37 sculptures en bronze doré, 64 fontaines et 142 jets d’eau ! Cette cascade est alimentée par une source souterraine de la Ropcha située à 22km. Le groupe de sculptures symbolise la victoire de la Russie sur la Suède.
Arrivés sur place à midi, nous nous dirigeons directement au palais car une visite commence à 12h justement ! Par chance, aucune queue, nous entrons dans le bâtiment, déposons nos sacs à la consigne, enfilons des sur-chaussures afin de ne pas abimer le parquet, et nous voilà déambulant de pièces en pièces, toutes aussi différentes les unes des autres, mais presque toutes richement ornées. C’est ici que l’on peut voir la suite impériale. Cette visite dure approximativement 30min. Les photos sont interdites.
En sortant du palais, nous décidons de visiter l’immense jardin mais avant cela, nous achetons une espèce de hot-dog au gout infâme dans un des petits kiosques qui se trouvent dans les jardins. C’est très cher et la qualité laisse à désirer! En même temps, on commence à avoir l’habitude depuis le début de notre séjour…
Les jardins à l’anglaise et à la française sont magnifiques. C’est LeBlond qui dessina le parc à la française avec ses massifs de fleurs géométriques, ses pergolas, ses sculptures et ses pavillons d’été. De nombreuses fontaines sont éparpillées dans le parc et certaines sont même avec un mécanisme pour arroser les passants sans qu’ils s’en aperçoivent. Ce sont les fontaines « surprises ». La visite de Peterhof nous aura pris une grosse demi-journée sans pour autant visiter tous les jardins.
De retour sur Saint-Pétersbourg, on termine l’après-midi pluvieuse en balade shopping sur l’avenue Nevski qui est la plus célèbre de Russie et qui est l’artère principale de la ville.Ce moment shopping se passe à Gostini Dvor, qui signifiait autre fois « relais de la diligence ».
Il devient ensuite la « cours des commerçants » lorsque le commerce se développa autour des auberges. La structure originale fut détruite dans un incendiée 1736. Sa reconstruction fut reprise en 1761 jusqu’en 1785. Elle fut reconstruite en grand magasin après le siège de Leningrad qui l’endommagea sérieusement. Aujourd’hui, c’est le plus grand centre commercial de la ville. On rejoint tranquillement notre hôtel tard le soir mais avec une luminosité encore bien présente, on est bien aux nuits blanches de Saint-Petersbourg !
- Vous pouvez retrouver le détail de nos journées de visites à Saint-Petersbourg pour chaque journée sur ce lien.
Visite de l’Ermitage (J2)
En sortant de notre hôtel, nous nous trouvons sous l’arc de triomphe qui relie le Sénat et le Synode qui se situe sur la place des Décembristes. Le nom de cette place commémore un évènement qui a eu lieu le 14 décembre 1825 : lors de son inauguration par Nicolas Ier, des officiers revendiquèrent une monarchie constitutionnelle et tentèrent un coup d’état sur la place. Quelques heures plus tard, le tsar faisait mitrailler les insurgés par les troupes royalistes. Les 5 chefs du mouvement furent exécutés et 121 condamnés furent déportés en Sibérie.
En face, le cavalier de bronze inauguré en 1782. Cette statue équestre fut érigée par le sculpteur français Falconet sur l’ordre de Catherine II. Elle représente Pierre le Grand à cheval piétinant le serpent de la trahison et illustre ainsi le caractère intransigeant du fondateur de la ville. Cette statue inspira Pouchkine en 1833 pour un poème dont seul le prologue a été publié de son vivant car il avait été censuré personnellement par l’empereur Nicolas Ier.
Nous longeons la rue Proezd Dekabristov pour arriver au manège des chevaliers gardes. Le manège du régiment de la garde montée a été conçu en 1807. La frise sous le fronton représente une course de chevaux et les statues qui sont de chaque côté du portique sont les jumeaux de Zeus tenant les chevaux sauvages en bride. Aujourd’hui c’est une salle des expositions.
En traversant la place par l’Admiralteïski prospekt, nous passons près de l’ancienne demeure du prince Lobanov-Rostovski avant d’arriver sur la place du palais.
La place du palais a été pensée par l’architecte Rossi. Pas Tino, mais Carlo… ! Au centre, la colonne Alexandre érigée en 1834 et dessinée par Montferrand, commémore la victoire d’Alexandre Ier sur Napoléon. Sur le socle on peut lire « A Alexandre Ier la Russie reconnaissante » C’est la plus grande colonne au monde. Elle est surmontée d’un ange et d’une croix. L’obélisque du Latran, lors de notre séjour à Rome, est plus petit de quelques centimètres!
Côté Nord, on trouve le palais d’Hiver qui fait partie de l’Ermitage.
Côté Sud, se trouve le bâtiment de l’état-major général de l’armée russe : ses 2 ailes en hémicycle sont reliées par un arc de triomphe qui s’ouvre sur la rue Outlisa Bolchaïa Morshkaïa. Cet arc de triomphe représente la victoire sur son char.
Les collections de l’Ermitage occupent un grand ensemble de bâtiments, dont le plus imposant : le palais d’hiver auquel la Grande Catherine ajouta le Petit ermitage. Ses collections augmentant, elle fit construire le Grand Ermitage. Un théâtre puis un nouvel Ermitage furent construis par la suite. C’est en 1852 que le nouvel et grand Ermitage devint un musée ouvert au public. Ce musée intégra plus tard le palais d’hiver et le bâtiment de l’état-major.
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Nous avons été très intéressés par la salle du pavillon décorée en or et en marbre blanc avec l’horloge du paon. Cette horloge en bronze doré est protégée dans une vitrine. Elle a été réalisée par l’orfèvre anglais James Coxe. Aux côtés du paon, on retrouve une chouette, un écureuil, un coq et une libellule posés sur des branches ou des champignons. Quand l’horloge sonne, le mécanisme se met en route : le paon tourne la tête, déploie sa queue et ses ailes, la chouette s’agite, la libellule bouge… La scène vaut le coup d’œil.
De même, nous avons apprécié la salle du trône, une salle de 800m² décorée de bronze doré et de marbre de carrare. Le trône du tsar a été fabriqué en 1730.
En sortant du musée, nous parcourons la rue des millionnaires, Millionnaïa Outlisa. Cette rue abritait les aristocrates et la famille impériale qui habitaient autrefois les luxueuses résidences de ce quartier.
Le Palais de marbre est un cadeau de la grande Catherine à son amant qui l’avait aidée à prendre le pouvoir en 1762. Ce palais, musée de Lénine pendant 55 ans, est aujourd’hui le Musée Russe. Devant ce palais, une statue équestre d’Alexandre III se dresse devant le palais.
Le Champ de Mars, vaste marécage asséché au XIXème siècle,porte le nom du dieu de la guerre car ce lieu était réservée aux manœuvres militaires, aux défilées, aux foires et autres festivités. On y trouve le monument aux Combattants de la révolution (1917-1919) et la Flamme éternelle (1957) qui commémorent les victimes de la révolution de 1917 et de la guerre civile.
Le jardin d’été c’est un peu le premier jardin de Saint-Pétersbourg, crée en 1704 sous Pierre Le Grand par un paysagiste français. Inondé en 1777, ce jardin fut récrée mais à l’anglaise à la demande de la Grande Catherine. La statue d’Ivan Krylov, célèbre fabuliste Russe adoré des enfants a été sculptée en 1854 par Piotr Klodt. Elle porte des bas-reliefs où figurent les animaux de ses fables.
Puis nous prenons notre repas dans un petit self-service pour un repas à prix très abordable. L’avantage dans ce genre de restaurant c’est que nous voyons les plats pour les choisir même si on ne comprend pas le russe. Ce lieu nous a été vivement recommandé par des touristes français rencontrés quelques minutes avant.
A la fin de notre repas on se dirige vers l’église du Saint Sauveur, appelée aussi Église de la Résurrection, qui a été construite sur le lieu où le tsar Alexandre II fut assassiné le 1er mars 1881. Son successeur Alexandre III organisa un concours en 1883 en vue de construire un mémorial. Il fallut un quart de siècle pour la construire.
Le couvent de Smolny fondée par la tsarine Elisabeth, il était destiné à l’éducation des jeunes filles de la noblesse. Les travaux furent longs et complexe car le terrain était marécageux. Du haut de la tour, il y a une vue spectaculaire sur la ville. On adore avoir ce genre de panorama lors de nos voyages.
La fin de journée approche malgré que le soleil soit encore bien présent dans le ciel. Merci les nuits blanches! On profite de ces journées à rallonge pour visiter la Cathédrale de Kazan qui se trouve sur la Nevsky Prospekt
A 1h du matin le ciel s’assombrit enfin!! Vue sur l’académie des sciences à gauche et la Kunstkamera et une colonne rostrale à droite.
- Nuit au Grand Mark Hotel
Forteresse Pierre et Paul (J3)
Nous traversons le pont Dvortsovy Most pour rejoindre l’île Vassilevski, île la plus grande du delta de la Néva. C’est ici que Pierre le Grand avait envisagé d’installer le siège du pouvoir mais à cause des difficultés d’accès de l’époque, il abandonna son projet. Nous longeons la pointe de l’île appelée Strelka et nous passons devant le Musée Kunstkamera, musée d’anthropologie et d’ethnographie, qui se repère facilement par le cadran solaire situé en haut de la tour du bâtiment.
Dans ce musée se trouve le cabinet des curiosités de Pierre Le Grand. Parmi cette collection se trouvait des êtres difformes dont un hermaphrodite. Aujourd’hui, on peut y voir le cœur et le squelette de « Bourgeois », le serviteur personnel de Pierre le Grand qui faisait 2.27m, des dents que le tsar lui-même a arraché en dentiste amateur, et des monstruosités conservées dans le formol comme des siamois ou un mouton à deux têtes.
Ce musée abritait aussi une bibliothèque et une salle d’anatomie.
Le Musée de zoologie, aménagé dans l’ancien entrepôt des douanes, est un des musées les plus importants au monde par sa collection d’histoire naturelle. On y trouve des animaux empaillés de Pierre le Grand, notamment son cheval monté lors de la bataille de Poltava, et une célèbre collection de mammouths, dont un mammouth de 44000 ans découvert en 1902 dans les glaces sibériennes.
Le musée de la Marine présente de nombreuses maquettes de bateaux dont celle du boltik sur lequel Pierre le Grand avait appris à naviguer. Devant le musée, deux colonnes rostrales de granite ont été érigées en 1810 sur les plans de Thomas de Thomon. Les torches à huile qu’elles portaient ont été remplacées par des lampes à gaz au XIX ème siècle. Suivant la tradition romaine, elles sont ornées de proues de navire à la gloire des victoires. Chacun des piédestaux portent les figues allégoriques de grands fleuves russes : Neva, Volga, Dniepr et Volkhov.
Nous arrivons ensuite à la Forteresse Pierre et Paul par le pont de Kronwerksi. La construction de cette forteresse sur l’île au Lièvre en 1703 sur décision de Pierre le Grand constitue l’acte de renaissance de Saint-Pétersbourg. La forteresse s’appelait Saint-Peter-Boukh, c’est-à-dire la ville de Saint Pierre. Les ouvrages défensifs construits en bois et en terre furent peu à peu remplacés par de la brique. Nous longeons la forteresse par la plage. Au bout de la plage, la Porte de la Néva (ou « porte de la mort »). C’était l’entrée au débarcadère du Commandant où les prisonniers partaient pour être exilés à vie dans de terribles conditions ou exécutés. Les niveaux de la Néva sont indiquées sous la voute de la porte.
Une fois dans la forteresse nous passons près de la maison des commandants, Komendantski, qui fut dressées en 1744 par l’ingénieur militaire Christopher de Marine. Il fut reconstruit vers 1893 pour adopter une allure plus contemporaine. Il abritait l’appartement du commandant de la forteresse Pierre et Paul, une chancellerie, une cuisine, une buanderie, une office, une écurie et d’autres locaux d’affaires. Au XIX ème siècle, il s’y déroulait les interrogatoires et les procès de prisonniers politiques dont Léon Trotski en 1905. Aujourd’hui, c’est un musée.
Nous nous installons sur les bancs face à la cathédrale pour écouter le tir de canon qui est tiré à midi depuis le bastion Narychkine. C’est une tradition qui date depuis 1873 (abandonnée entre la Révolution et 1957).
La Cathédrale Saint Pierre et Saint Paul a été construite en 1733. Le clocher, terminé le premier, pour éprouver les fondations, offrait un excellent poste d’observation à Pierre le Grand pour surveiller la construction de sa nouvelle capitale. Le campanile est le plus haut édifice architectural de la ville (122.5m), sa pointe est couronnée d’une croix avec une silhouette d’ange. En 1720 a été installée une horloge à carillon, et en 2001 un carillon composé de 51 cloches. C’est ici, que reposent les Romanov : leurs tombeaux sont en marbre de Carrare, sauf celui d’Alexandre II et de sa femme Maria Alexandrovsna qui est en jaspe vert de l’Altaï et en rhodonite rose d’Oural. En 1998, les dépouilles de Nicolas II, de sa femme et de ses enfants et de leurs serviteurs morts avec eux ont été transportées dans la cathédrale.
Après avoir passé la porte Saint Pierre qui porte l’emblème des Romanov, l’aigle bicéphale avec Saint George et un dragon, nous passons la porte d’Ivan par laquelle nous sortons de la forteresse. Du Pont Saint Jean, Ioannovski most, on peut tenter sa chance avec le lièvre Arséni réalisée par Vladimir Petrovitchev en 2003. C’est une tradition de jeter des pièces et essayer que celles-ci restent sur le socle de l’animal pour se porter bonheur…
Nous remontons l’avenue Petrovskaïa pour voir le croiseur Aurore. Ce croiseur, achevé en 1900 fut transformé en bateau école avant d’être coulé volontairement au début du siège de Leningrad pour échapper aux forces allemandes. Il sera remis à flot 950 jours plus tard. Il est surtout célèbre pour avoir tiré à blanc un coup de canon afin de prévenir l’attaque du palais d’hiver le 25 octobre 1917, à 21h 40.Les gardes de l’armée rouge entrainés par Trotski à l’institut Smolny, prennent d’assaut le Palais, faiblement défendu par 300 cosaques. Les ministres du gouvernement provisoire sont arrêtés. Depuis 1956, c’est un musée flottant.
En rejoignant ensuite le parc Alexandrovski, nous passons devant le musée de l’histoire de l’artillerie. Ce bâtiment en brique rouge en forme de fer à cheval a été construit entre 1849 et 1860. Le musée possède plus de 600 pièces d’artillerie et de véhicules militaires dont la voiture blindée que Lénine conduisait le 3 avril 1917 en direction de la Kchessinskaïa.
Le parc Alexandrovskï est un lieu populaire depuis 1900. A cette époque y étaient donnés des spectacles de magie, pantomime, domptage d’animaux sauvages… Ce qui attirait les foules. Dans le parc se trouvent l’Opéra qui date de 1911, le théâtre Baltique, un planétarium ainsi qu’un zoo.
Un peu fatigué de cette matinée bien chargée on récupère le métro pour rejoindre le centre-ville de Saint-Pétersbourg.
La cathédrale Saint Isaac, dessinée par Auguste Montferrand est la 3ème plus grande au monde, après la basilique Saint-Pierre à Rome et la cathédrale Saint-Paul à Londres. Son dôme culmine à 101,5 mètres. Elle porte le nom du saint patron de Saint-Pétersbourg. Pour asseoir cet édifice de 300 000 tonnes, il fallut enfoncer des milliers de pilotis en bois sur un terrain marécageux avant de mettre en place les 48 énormes colonnes. Les ouvriers étaient pour la plupart des serfs (coûts de construction réduits !). Le servage a été aboli en 1861 par le tzar Alexandre, trois ans après la fin des travaux. Elle a été sacrée en 1858 après 40 ans de travaux, le jour de la fête de Saint-Isaac-de-Dalmate et jour d’anniversaire de Pierre le Grand. La cathédrale devient musée de l’Athéisme pendant l’ère soviétique. Elle abrite aujourd’hui des centaines d’œuvres d’art.
On peut accéder à sa coupole pour avoir une vue 360° sur Saint-Pétersbourg.
Il est temps de rejoindre notre hôtel et commencer à préparer notre programme de visite pour mardi matin ainsi que nos valises… La fin de journée est une balade dans les ruelles de Saint-Pétersbourg pour faire quelques achats souvenirs.
- Nuit au Grand Mark Hotel
Retour en France (J4)
La matinée du mardi est consacrée à quelques visites que nous n’avons pas encore pu faire. On laisse nos bagages à la consigne de l’hôtel avant de partir en direction de la cathédrale Troitsky également appelée église de la Trinité.
On profite de la proximité d’un marché local pour y faire un tour. On est loin du « bling-bling » du centre-ville avec ses Porsche et ce monde d’apparence. C’est une toute autre Russie. Je vous conseille de prendre au moins une fois le métro et sortir un peu du centre-ville et découvrir la face cachée de Saint-Petersbourg.
Voilà le genre de véhicule qu’on a plutôt l’habitude de voir à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Des Porsche, des Ferrari, Maseratti…. Ça nous rappelle la visite de Munich et son musée BMW.
Avant de retourner à notre hôtel récupérer nos valises, on se fait un dernier repas dans un fast-food par faute de temps. On teste (enfin!) le Tepemok, équivalent à nos Mc Do. On trouve d’ailleurs pas mal de Mc Do en Russie, ce qui nous a surpris. Le Tepemok vend toutes sortes de crêpes salées ou sucrées et le prix est dérisoire.
Le ventre bien rempli, on récupère nos valises à l’hôtel Grand Mark puis on prend le bus pour se rendre à l’aéroport de Saint-Pétersbourg. On prévoit large pour éviter tout contretemps de dernière minute. On met environ une bonne heure pour arriver à l’aéroport Pulkovo.
Ainsi s’achève notre voyage à Moscou et Saint-Pétersbourg. On aura découvert 2 superbes villes avec une nette préférence pour Saint-Pétersbourg. Il y a beaucoup plus de choses à voir et à faire qu’à Moscou. Par contre nous avons été déçus de la nourriture russe ainsi que l’accueil de ses habitants qui est assez froid et distant.
Pour aller plus loin
- Comment obtenir son visa au consulat de Lyon
- Détails de nos dépenses pour un séjour à Saint Petersbourg
- Notre carnet de voyage à Moscou
- Comment prendre le métro à Saint Petersbourg
- Que voir et que faire à Saint Petersbourg